16/9/2021

Depuis de nombreuses années, des incendies majeurs ont été caractérisés par une pollution importante générée et impactant l’environnement et les populations à distances parfois lointaines du sinistre.

Des événements récents comme l’incendie de Lubrizol à Rouen ou de Notre-Dame à Paris nous ont tous rappelé l’importance de la prise en compte des effets de l’incendie non seulement dans l’ouvrage sinistré, mais aussi en dehors. Les feux d’espace naturel sont un autre exemple de sinistres pour lesquels l’impact à distance sur les populations peut être considérable, notamment par l’émission de particules.

L’impact environnemental de l’incendie concerne les fumées, mais aussi les eaux, les sédiments et les sols. L’action des intervenants peut en outre engendrer des sources de pollution additionnelles ou déplacer les sources de pollution.

Une bonne conception (par exemple adéquation des bassins de rétention, disponibilité en eaux d’extinction, compartimentage des stocks…), une planification et une connaissance des substances stockées et de leurs effluents permet de limiter a priori les dommages environnementaux en cas de sinistre. Cela permet en outre d’anticiper des évolutions réglementaires à venir.

Depuis plusieurs années, Efectis a anticipé ce besoin sociétal en développant des compétences sur l’évaluation de l’impact environnemental des incendies : chimie de combustion (notamment émissions de dioxines et furanes, HAP, métaux lourds, gaz toxiques aigus…), modélisation des feux majeurs, des feux d’espace naturel, outils de dispersion atmosphérique en champ proche (quelques centaines de mètres) et en champ lointain (plusieurs dizaines de kilomètres). En outre, les experts d’Efectis participent activement au développement des référentiels internationaux et nationaux correspondants, notamment dans le cadre du développement des normes ISO 26367 sur l’impact environnemental des incendies, et en présidant le comité ISO en charge de cette problématique.

Contact: Bruno Guillaume – bruno.guillaume@efectis.com